Publié sur LinkedIn, 4 juin 2022
Nous avions commencé à bien maîtriser les règles de gestion pour les crises déclenchées par des événements bien répertoriés.
Déjà un variant inquiétant envahissait le terrain : les crises ne cessaient de sortir du « domaine de vol » des précieux outils mis en place au siècle dernier, pour les crises du siècle dernier…
Mais attention. Voici qu’un tout autre variant, bien plus redoutable, surgit dans tous les secteurs.
Faute de mieux, car les labels comme la philosophie arrivent toujours trop tard, on peut le nommer IMPLOSION. Les organismes semblent atteints de nécroses profondes, se vident de l’intérieur, perdent leurs tissus, leurs armatures.
Déjà un variant inquiétant envahissait le terrain : les crises ne cessaient de sortir du « domaine de vol » des précieux outils mis en place au siècle dernier, pour les crises du siècle dernier…
Mais attention. Voici qu’un tout autre variant, bien plus redoutable, surgit dans tous les secteurs.
Faute de mieux, car les labels comme la philosophie arrivent toujours trop tard, on peut le nommer IMPLOSION. Les organismes semblent atteints de nécroses profondes, se vident de l’intérieur, perdent leurs tissus, leurs armatures.
Nous n’avons pas le paradigme voulu sur étagère. Il va falloir inventer et vite.
Le milieu hospitalier sonne le tocsin, il ne sait s’il pourra passer l’été.
Le milieu hospitalier sonne le tocsin, il ne sait s’il pourra passer l’été.
Justement, heureuse initiative, le CHU de Nantes a organisé hier, 3 juin 2022, une rencontre sur le thème des situations sanitaires exceptionnelles. Plus de 100 personnes y participaient, pour des conférences, mais aussi pour des mises en situation.
Pour ma part, j’ai proposé un exposé dont la dernière partie traitait précisément de ce défi qui sape actuellement nos soubassements et remonte tous les étages. Et des exercices l’après-midi pour proposer un premier entraînement à naviguer dans ces univers inconnus.
Pour tenter de présenter quelques points de repères constructifs dans mon intervention de la matinée, j’ai eu la chance de pouvoir m’entretenir avec Caroline CHASSIN, Directrice du centre hospitalier de la Dracénie (Draguignan, Var 83), et Patrick Goldstein, Président
honoraire de la Société Française de Médecine d’Urgence. Je les remercie vivement pour le temps et la qualité de nos échanges. Bien évidemment, je reste seul responsable des lectures que j’ai proposées.
Pour tenter de présenter quelques points de repères constructifs dans mon intervention de la matinée, j’ai eu la chance de pouvoir m’entretenir avec Caroline CHASSIN, Directrice du centre hospitalier de la Dracénie (Draguignan, Var 83), et Patrick Goldstein, Président
honoraire de la Société Française de Médecine d’Urgence. Je les remercie vivement pour le temps et la qualité de nos échanges. Bien évidemment, je reste seul responsable des lectures que j’ai proposées.