Publié sur LinkedIn 2 février 2025.
Il faudrait lancer des études pour comparer les deux réponses.
Il serait notamment nécessaire de confirmer ou d’infirmer, de dépasser, la lecture expéditive ci-dessous que l’on peut avoir de la non-réponse de la Vieille Europe.
1. EUROPE ? :
« Surtout, surtout, ne rien faire qui pourrait le contrarier encore davantage. Peut-être qu’il n’osera pas ? De toutes les façons, on ne peut rien faire, ce qui nous arrive était totalement imprévisible.
Il faudrait d’abord qu’on se mette tous d’accord, et c’est impossible (ce qui permet d’ailleurs de ne pas faire). Il vaut mieux attendre d’être certain que ce soit épouvantable et désespéré. Entre temps, on peut toujours laisser chacun aller mendier comme il peut à Mar al Lago pour vendre quelques produits. Et, puis, de toutes les façons, on n’a pas préparé grand-chose. Il faudrait qu’on ait des équipes fortes, ayant déjà travaillé activement, mais nous n’avons pas cela en magasin, et personne ne se lancerait dans ce type de préparation qui demanderait de nouvelles compétences et de nouvelles préparations à haut niveau (en matière de crise, on se limite au feu de forêt et aux inondations). Ce n’est pas dans notre ADN d’avoir des capacités de combat de crise. Que voulez-vous, c’est dans notre nature. Si vraiment c’est ce qui nous attend, nous pourrons toujours nous saborder en disant qu’on ne pouvait rien faire.
Et puis, l’Europe n’est pas le Canada ! Chez eux, c’est moins compliqué. Et pour eux c’est plus facile, ils sont mieux entraînés à être efficaces (et en plus ils ne sont pas empêtrés avec des votes de budgets ou autres volatilités gouvernementales qui ne laissent aucune latitude pour traiter les risques existentiels du pays). »
2. CANADA
« Vous voulez attaquer ? Nous sommes prêts – action ! Nous vous rappelons ce que vous allez perdre; nous ne sommes pas ignorants de ce que nous allons perdre. Mais c’est une question de responsabilité, et de dignité. On ne se couche pas. »
https://www.youtube.com/watch?v=xiaACQpFUfE