Comme on le voit désormais tous les jours (et en ce moment avec les turbulences autour des EPHAD, gérées de façon magistrale par un fleuron mondial made in France), des progrès formidables ont été réalisés en matière de gestion de crise.
Les très nombreux séminaires organisés, la mobilisation forte, constante et renouvelée des dirigeants et de leurs équipes à se préparer aux situations les plus surprenantes, ont permis de garantir un très haut niveau de compétence dans le domaine.
Des centaines, des milliers, d’heures de media-training ont permis de régler les manques qui pouvaient encore exister en matière de communication de crise.
Des dizaines, des centaines, de RETEX, exigeants, rigoureux, menés par des équipes indépendantes de très haut niveau, ont permis de régler définitivement la question de la coordination des équipes concourantes et concurrentes – les logiques de silos ayant pu être reléguées dans des tiroirs consacrés à l’histoire ancienne.
Le texte que l’on a exhumé d’une malle recouverte de poussière ne décrit donc rien de la situation actuelle – qui n’a plus rien à voir avec ce qui avait pu avoir cours au siècle dernier.
Dans un souci d’information des étudiants en histoire s’intéressant aux pratiques managériales des temps reculés, il nous a semblé utile de faire figurer cet écrit sur notre blog – ouvert, comme on l’a indiqué à des contributions quelque peu décalées, et même notoirement dépassées.
Il sera réconfortant pour les responsables actuellement en charge. Ils pourront mieux mesurer à quel point la route du Progrès est grande et belle, et se féliciter de la constance dans les efforts aussi magnifiquement récompensée. Enfin une bonne nouvelle au pays de la crise !
Elle est désormais infiniment moins préoccupante que jadis quand manquait la dextérité nécessaire.