Publié sur LinkedIn, le 31 décembre 2022
Si on en croit ce qui a émergé dans les médias des expertises concernant l’arrivée de Chinois sur le sol européen…
1. « Le dépistage aux frontières ne sert à rien, car le virus passe toujours ».
Certes, cela est loin de donner un risque nul, mais N avions de 400 passagers largement contaminés auront des impacts bien plus importants et bien plus rapides que quelques passagers (ou même beaucoup) qui passeraient à travers le filet de protection.
Raisonnement : “si une mesure ne donne pas des résultats certains à 100% d’efficacité, elle est inutile.”
2. « Il suffit d’avoir de bonnes informations de la part de la Chine. »
Ce que l’on n’a pas particulièrement vu à l’œuvre depuis le début de la pandémie…
3. « Les variants qui circulent en Chine sont déjà présents en Europe. »
Si d’aventure on est effectivement très bien au courant de ce qui se passe en Chine (point 2), et qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil…
4. « En Europe, on est déjà très bien immunisé avec une couverture vaccinale très bonne et une expérience de contamination massive ».
Peut-être, mais comme on n’a pas arrêté de dire qu’il fallait des rappels après, et que très peu ont accepté de faire ces rappels…
5. « Il est beaucoup plus efficace d’appliquer les gestes barrières. »
Ce que personne ne fait réellement car plus personne ne veut en entendre parler.
Masques : quasi personne ne le porte et les autorités ne veulent plus de mesures d’obligation.
Distanciation : un lointain souvenir.
Rappels vaccins : « Non merci ».
Aération : ?
Purification de l’air = un tabou résistant à tout.
Et s’il fallait des mesures contraignantes, elles ne seraient pas acceptées, donc les gouvernements
ne les promulgueraient que trop tard.
6. « En Europe les vagues sont bien moins destructrices qu’en Chine. »
C’est exact, dans aucun pays on n’a dépassé les 200 000 morts.
Et puis, il est exclu qu’on importe un nouveau variant.
Car cela mettrait le raisonnement par terre. Donc on l’exclut…
7. « Pour l’instant, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. »
On verra quand on sera débordé…
8. « L’Europe dispose d’une puissance sanitaire-hospitalière remarquable qui permet d’absorber des difficultés. »
Là, il faut oser… Bardés de certitudes, nous sommes prêts à affronter des temps d’incertitude, d’inconnu, de surprises de haute intensité.